réfugiés
Saima Mohammad travaille auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en tant que spécialiste de la santé publique adjointe dans le nord-est de la Jordanie, près de la frontière syrienne. Près de 50 000 réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, vivent actuellement dans le camp de Rukban. La clinique locale est le seul centre de santé auquel ils ont accès.
De janvier 2014 à octobre 2017, plus de 230 000 familles irakiennes ont fui les zones de combat et les groupes armés, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ces familles sont confrontées à des hauts risques de protection liés à la fracture des structures communautaires, à la séparation des familles, la précarité des structures d'accueil et les pertes de revenus. Plus de 75% des familles vivent en dehors des camps, dans des logements et des établissements informels, où les enfants et les femmes sont particulièrement vulnérables.
En tant qu’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR appuie la réponse apportée par le gouvernement turc pour faire face à la situation et coordonne les efforts déployés par les autres agences et partenaires de l’ONU à travers tout le pays. Près de 90 % des réfugiés syriens vivent en dehors des camps, dans des zones urbaines et périurbaines, et les besoins en matière de développement des compétences et d’employabilité sont considérables.
Depuis le début des opérations transfrontalières, en juillet 2014, le matériel d’aide humanitaire envoyé par les organismes des Nations Unies parvient jusqu’aux installations de l’ONU situées en Turquie. Ce matériel quitte ensuite le transport international routier turc pour emprunter son équivalent syrien.
En tant que Volontaire des Nations Unies international spécialiste en communication, Catalin a été l’une des premières personnes envoyées à Cox’s Bazar afin de rendre compte de l’intervention de l’OMS au Bangladesh. « Avant l’intensification de la crise, des partenariats étaient déjà en place entre l’OMS, le gouvernement et d’autres organisations spécialisées en soins de santé, explique Catalin.
En 2014, Thunayya a fui la ville d’Al Qunaytra et la guerre qui l’entourait. Elle vit dans le camp depuis, et a décidé de se porter volontaire comme agent d’entretien, pour une paie de 8,50 $ par jour. Âgée de 48 ans, c’était la première fois que Thunayya travaillait, comme elle devait subvenir à ses besoins et à ceux de son père âgé de 85 ans, sa seule personne à charge.
Ils s’appellent Sefadin, Leyla, Youssef et Zahra. Originaires de Syrie, ils ont fui les combats et trouvé refuge dans le camp de Domiz au Kurdistan irakien. Tous les quatre sont devenus volontaires pour soutenir les familles de réfugiés souffrant d’un handicap.
C’est un problème crucial pour Zahra:
Peu après son arrivée à Nea Kavala, Saleh s’est porté volontaire auprès de l’équipe de la Croix-Rouge spécialisée dans l’eau et l’assainissement pour l’aider à assurer l’accès à une eau propre et à des infrastructures sécurisées. Finalement, son rôle a dépassé celui d’un technicien. Il a permis d’établir une relation de confiance entre la Croix-Rouge et la communauté. Il est ainsi devenu une figure centrale en restant à l’écoute des habitants du camp et prenant note de leurs remarques, commentaires et inquiétudes.
Menée par le Dr Mohsin Ahmed, une équipe médicale mobile du Croissant-Rouge du Bangladesh s’est installée au Bangladesh. Il nous explique que la nourriture, l’eau et les abris constituent les principales préoccupations des personnes qu’il suit, la plupart étant des femmes et des enfants.
Helena Pes est une Volontaire ONU affectée au HCR dans le camp de Mbéra. « La situation au nord Mali demeure instable et dans ces conditions de retours massifs de réfugiés ne sont pas envisagés. » nous explique-t-elle. Dans un pays, où les communautés et ethnies avaient appris à vivre ensemble, depuis 2012, plusieurs populations ont commencé à fuir le nord Mali à cause du conflit et par peur des répressions. Il s’agit pour la plupart de Touareg mais il y a aussi des Arabes, de Peules et Songhai parmi les plus de 51 000 réfugiés du camp.