Cristina Comunian (deuxième à partir de la droite) Volontaire des Nations Unies, spécialiste principale de la communication auprès du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies à Fidji, lors d’une visite au Centre de soutien aux victimes de Vanuatu. Le lancement du nouveau centre a bénéficié du soutien du programme de l’initiative Spotlight de l’UE et des Nations Unies.
Cristina Comunian (deuxième à partir de la droite) Volontaire des Nations Unies, spécialiste principale de la communication auprès du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies à Fidji, lors d’une visite au Centre de soutien aux victimes de Vanuatu. Le lancement du nouveau centre a bénéficié du soutien du programme de l’initiative Spotlight de l’UE et des Nations Unies.

Des Volontaires de l’ONU se penchent sur la violence sexiste et la préparation aux catastrophes au Vanuatu

Cristina Comunian est Volontaire des Nations Unies, spécialiste principale de la communication auprès du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies (BCR) à Fidji. Lepani Vunituraga est un Volontaire des Nations Unies chargé des affaires humanitaires au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) à Vanuatu. Tous deux réfléchissent à leur mission dans cette région exposée aux catastrophes.

Le Vanuatu est un petit pays insulaire en développement, aux côtes sauvages et à la nature tropicale luxuriante, qui est également exposé à un risque élevé de catastrophes naturelles. L’effet aggravant de cette situation est une crise de la sécurité climatique, qui s’accompagne d’une détérioration rapide des moyens de subsistance et de l’absence d’opportunités pour un écosystème durable où tout un chacun peut s’épanouir. La COVID-19 n’a fait qu’aggraver la situation.

Après deux ans de fermeture, le 1er juillet 2022, le Vanuatu a rouvert ses frontières aux voyageurs internationaux. Après avoir longtemps travaillé à distance, Lepani et Cristina ont pu rejoindre la mission du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies au Vanuatu début août. Ils ont assisté à un calendrier chargé de réunions, d’ateliers et d’événements, et ont finalement rencontré des collègues et des parties prenantes d’entités des Nations Unies, des ministères et des organisations de la société civile.

L’enquête 2011 sur les violences basée sur le genre a été menée par le Centre des femmes de Vanuatu et le Bureau national des statistiques. Elle révèle que 60 % des femmes qui ont déjà été en couple ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur mari ou de leur partenaire intime. Plus de deux personnes sur trois (68 %) ont subi des violences émotionnelles, ce qui place le pays parmi les taux de violence domestique les plus élevés au monde.

Cristina travaille dans le cadre du programme lié à l’initiative Spotlight de l’Union européenne et des Nations unies, qui vise à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles.

« Mon expérience du volontariat m’a permis de travailler pour et avec des personnes qui partagent les mêmes objectifs : prévenir et répondre à la violence basée sur le genre. --Cristina Comunian, Volontaire des Nations Unies, spécialiste principale de la communication auprès du BCR, Fidji

« Rencontrer et interviewer des gens en personne est un privilège que je ne prends pas à la légère. Ces gens ont des émotions et des vulnérabilités qui ne peuvent être saisies qu’en personne, et c’est mon devoir et mon honneur d’être ici pour être le témoin de leurs expériences et les recueillir afin qu’elles puissent devenir une ressource pour tous, et inspirer le changement », ajoute Cristina.

Les Volontaires des Nations Unies ont l’occasion de faire l’expérience de l’impact du travail de l’ONU au moment et à l’endroit où il se déroule, en l’enrichissant de l’esprit et de l’engagement des volontaires. Ils assument des tâches cruciales au sein des agences, fonds et programmes de l’ONU qui laissent une marque indélébile sur la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en ayant un impact sur les personnes, la prospérité, la planète, les partenariats et la paix. --Shalina Miah, Directrice régionale, Bureau régional du programme VNU pour l’Asie et le Pacifique

L’ampleur du travail que les Nations Unies réalisent au Vanuatu, en s’engageant auprès des parties prenantes nationales, des organisations de la société civile et de la communauté des donateurs, est remarquable. Le Vanuatu étant fortement exposé à des phénomènes naturels extrêmes tels que les cyclones, les tremblements de terre, les tsunamis, les glissements de terrain et les inondations côtières, les défis auxquels ce petit pays insulaire est confronté pour assurer la prospérité de sa population sont multiples.

Au Vanuatu, l’OCHA appuie le département du gouvernement national dédié à la préparation et à la réponse aux urgences.

En venant au Vanuatu, le pays le plus exposé aux catastrophes au monde, il est inspirant de voir comment le gouvernement, les organisations non gouvernementales et les communautés travaillent ensemble sans relâche pour se préparer et atténuer les risques et les effets des catastrophes. --Lepani Vunituraga, Volontaire des Nations Unies chargé des affaires humanitaires auprès de l’OCHA au Vanuatu

« Nous avons la chance de disposer d’une technologie qui nous aide à travailler ensemble, en particulier dans des périodes difficiles comme celle de la COVID-19 et des confinements », déclare Lepani. Il poursuit : « Notre travail et notre mandat reposent en grande partie sur la collaboration des personnes dans le cadre d’une approche coordonnée et la rencontre en personne a été une bonne occasion de renforcer les relations et d’instaurer la confiance entre les membres de notre réseau. C’est un honneur de rencontrer les organisations et les personnes qui interviennent lorsque tout s’écroule, en répondant aux urgences et en travaillant ensemble pour rendre les communautés plus résilientes aux défis actuels et à venir. »

Cristina Comunian (second left), after meeting colleagues working at Vanuatu's Victim Support Centre. The renovation has created a dedicated confidential office space to be used by victims of Sexual Gender-Based Violence (SGBV) for consultation and engagement with experts and service providers who include forensic medical clinicians, psychologists, police officers, and social welfare officers.
Cristina Comunian (deuxième à partir de la gauche), après une rencontre avec des collègues travaillant au Centre d’aide aux victimes de Vanuatu. La rénovation a permis de créer un espace de bureaux confidentiels réservés aux victimes de violences sexuelles et sexistes, afin qu’elles puissent consulter des experts et des prestataires de services, notamment des médecins, des psychologues, des policiers et des agents de l’aide sociale. ©VNU, 2022