Séparés par les océans, liés par des problèmes communs : deux Volontaires auprès du Forum des États archipels et insulaires (AIS

Talei Caucau et Linnet Reid travaillent toutes deux en tant que Jeunes volontaires des Nations Unies nationales auprès du Forum des États archipels et insulaires du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Indonésie. Talei vit dans les îles Fidji, tandis que Linnet réside à Kingston, en Jamaïque, à plusieurs fuseaux horaires de distance, 17 heures pour être précis. Bien que séparés par des océans, les deux jeunes Volontaires des Nations Unies sont liées par des problèmes communs.

Le Forum des États archipels et insulaires (Forum AIS) est un projet unique du PNUD Indonésie, qui sert de plateforme pour réunir 47 États archipels et insulaires aux fins de collaborer sur les défis et opportunités auxquels les nations insulaires doivent faire face. Talei et Linnet sont les spécialistes de l’élaboration de programmes du Forum AIS, respectivement pour les régions Asie-Pacifique et Caraïbes.

Déclaration du Coordonnateur exécutif du programme des Volontaires des Nations Unies à l'occasion du Conseil d'administration du PNUD, du FNUAP et de l’UNOPS

M. Toily Kurbanov, Coordonnateur exécutif du programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), s'est adressé à la session du Conseil d'administration du PNUD, du FNUAP et de l’UNOPS le 9 juin 2022. Vous trouverez ci-dessous les observations qu’il a formulées à cette occasion.

Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs les Délégués,

Madame l'Administratrice associée,

Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie de m'avoir invité à présenter le rapport annuel de l'Administrateur du programme VNU. Je voudrais tout d'abord vous présenter les personnes qui font l'objet de ce rapport : les Volontaires des Nations Unies. Faisons entendre leurs voix lors de cette session.

De l’Espagne au Maroc : lutter pour un monde plus juste pour les demandeurs d’asile

Luis Moreno Cabrales (Espagne) est un Volontaire des Nations Unies, administrateur adjoint chargé de la détermination du statut de réfugié travaillant pour le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Rabat, au Maroc. En tant que travailleur social, Luis s’est consacré aux réfugiés pendant presque toute sa vie professionnelle, non seulement en Espagne dans le cadre du système national d’accueil des demandeurs et des bénéficiaires de la protection internationale, mais aussi à l’étranger. Sa mission est entièrement financée par le Gouvernement espagnol. 

Au quotidien, mon rôle consiste à aider les demandeurs d’asile à étayer leur demande. Il s’agit de mener un entretien avec les demandeurs d’asile au Maroc pour connaître les raisons pour lesquelles ils demandent une protection internationale et, sur la base de leurs déclarations, d’évaluer leur cas afin de formuler une recommandation sur l’acceptation de leur demande. 

Promouvoir la sécurité humaine par la réinstallation durable

Le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la sécurité humaine finance des activités menées par des organisations des Nations Unies afin d'apporter des bénéfices durables aux personnes et aux communautés vulnérables et démontre ainsi la valeur ajoutée de l'approche de la sécurité humaine. Rencontrez trois Volontaires des Nations Unies, Justin, Gideon et Namakau, qui assurent la promotion de la sécurité humaine par des réinstallations durables en Zambie.

La Zambie compte plus de 73 000 personnes relevant de la compétence du HCR, dont des réfugiés, des demandeurs d'asile et d'anciens réfugiés, qui vivent pour la plupart dans le pays depuis les années 1950.

Améliorer l’accessibilité des services de santé pour les réfugiés en Zambie

L’accès aux soins de santé est un droit humain fondamental. Tout le monde, en particulier les personnes issues de communautés marginalisées, mérite de bénéficier de services de soins de santé primaires essentiels pour construire des sociétés prospères et durables. Emmanuel Musonda, Volontaire des Nations Unies auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), explique comment il promeut l’égalité et l’inclusion dans l’accès aux soins de santé pour les réfugiés en Zambie.

Je m’appelle Emmanuel Chileshe Musonda et je suis actuellement Volontaire des Nations Unies, adjoint à la santé et à la nutrition au bureau local du HCR de Kawambwa, dans la zone d’installation de réfugiés de Mantapala. En tant que Volontaire des Nations Unies, je contribue principalement à la planification, à la mise en œuvre et à l’analyse des projets de santé et de nutrition dans les zones d’installation de réfugiés.

Assurer la protection des réfugiés et des demandeurs d’asile au Maroc

Les Volontaires des Nations Unies appuient le travail du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Maroc en assurant la sécurité des réfugiés. Une équipe de six Volontaires des Nations Unies travaillent pour le HCR Maroc depuis deux ans, obtenant des résultats en matière de protection communautaire et d’accueil des réfugiés.

Selon le HCR, il y a plus de 19 000 réfugiés et demandeurs d’asile originaires de 48 pays enregistrés au Maroc (en date d’avril 2022). Ainsi, le Maroc est considéré à la fois comme un pays d’accueil et de transit, ce qui rend la mission du HCR cruciale pour assurer la protection des réfugiés et l’accès aux procédures d’asile. 

Promouvoir les droits de l’homme des réfugiés en République démocratique du Congo

En République démocratique du Congo (RDC), le conflit armé a transformé la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Les Volontaires des Nations Unies travaillent chaque jour pour tenter de rendre leur vie aux réfugiés et aux personnes déplacées à l’intérieur du pays, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), entre autres partenaires de l’ONU.

La Convention des Nations Unies relative aux réfugiés de 1951 et le Protocole de 1967 établissent les droits des réfugiés et leurs responsabilités envers les pays d’accueil, ainsi que les obligations légales des États en matière de protection. Le thème de la Journée mondiale des réfugiés de cette année est le droit de demander l’asile. Les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays ou les apatrides laissent souvent derrière eux tout ce qu’ils ont connu et sont exposés aux abus et aux persécutions ainsi qu’à l’exploitation.

Faire des Volontaires des Nations Unies réfugiés des agents du changement en Jordanie

Les Volontaires des Nations Unies réfugiés contribuent au développement et au bien-être de leurs propres communautés et des communautés d’accueil en Jordanie. Dans cet article, nous soulignons comment le volontariat peut servir de catalyseur pour les réfugiés, en les mobilisant comme agents du changement tout en créant des opportunités de subsistance pour eux.

À la suite de l’adoption du Pacte mondial sur les réfugiés par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018, et en partenariat avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) a lancé une initiative spéciale visant à faciliter le déploiement des personnes relevant de la compétence du HCR en tant que Volontaires des Nations Unies réfugiés. Cela leur permet de s’engager dans une activité génératrice de revenus qui les aide également à renforcer leurs compétences et leurs aptitudes.

Né réfugié, au service des réfugiés : rencontre avec Ezat Ullah au Pakistan

Ezat Ullah est né réfugié et a grandi au Pakistan, où ses parents avaient trouvé refuge après avoir quitté l’Afghanistan. Depuis 2020, il soutient la communauté des réfugiés en tant que Volontaire des Nations Unies national, spécialiste de l’inclusion sociale et de l’autonomisation des jeunes au sein du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

La famille d’Ezat Ullah est originaire de Koz Kunar, dans la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan. Elle a fui vers la province de la frontière du Nord-Ouest du Pakistan (aujourd’hui Khyber Pakhtunkhwa) dans les années 1980, pendant la guerre soviéto-afghane. Ses sept frères et sœurs, trois sœurs et quatre frères, sont également nés et ont grandi au Pakistan. Dans le camp de réfugiés, Ezat et ses frères et sœurs ont poursuivi leurs études. Plus tard, Ezat a obtenu une maîtrise en relations internationales à l’université de Bahria, à Islamabad, la capitale du Pakistan.

Créer un environnement sûr pour les personnes déplacées durant la guerre civile au Soudan du Sud

« En tant que responsables du maintien de la paix, ne perdons jamais de vue la raison pour laquelle nous choisissons avant tout de naviguer dans ces espaces complexes et traumatisants, où chaque statistique représente une vie humaine individuelle. » Je m’appelle Abigail Skotnes, je suis originaire d’Afrique du Sud et je travaille comme Volontaire des Nations Unies internationale, au poste de spécialiste internationale du rétablissement, du retour et de la réintégration au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS).

Au cours des cinq derniers mois, j’ai eu le privilège de servir auprès de la MINUSS en tant que volontaire. Je soutiens une équipe diversifiée et passionnée de casques bleus qui crée un environnement sûr pour le retour et la réintégration volontaires et dignes des personnes déplacées à l’intérieur du pays et des réfugiés déplacés durant la guerre civile du Soudan du Sud, ou plus récemment en raison de catastrophes d’origine climatique et d’affrontements intercommunautaires.