Les régions de l’Afrique de l’Ouest et Centrale sont confrontées à des situations d’urgence complexes. Dans le bassin du lac Tchad (BLT), quelque 17 millions d’habitants du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigéria sont touchés par l’insécurité, la pauvreté alimentaire, les sécheresses et les maladies. L’effondrement de l’ordre civil à la suite de catastrophes entraîne une augmentation des crimes violents à caractère sexuel, de l’exposition aux infections sexuellement transmissibles comme le VIH et du nombre de grossesses non désirées. On dénombre davantage de cas de violence à caractère sexiste chez les personnes déplacées, notamment en zones de conflits et dans les camps de réfugiés.
Les conclusions de l’étude menée par le sous-groupe de travail en matière de violence fondée sur le genre en Afrique de l’Ouest et Centrale révèlent une prévalence plus élevée de la violence sexuelle et sexiste depuis le dernier rapport produit en 2016, plus particulièrement dans les pays aux prises avec des conflits armés.