Photo prise au cours d’une des séances de discussion avec un groupe d’étudiants sur les maladies sexuellement transmissibles (Programme VNU, 2013).

Mesures de prévention pour la santé des migrants

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de Bosnie-Herzégovine dispose d’une variété de projets majeurs menés à terme et relatifs à la gestion des frontières, à la migration et à la traite des êtres humains.

Sarajevo, Bosnie-Herzégovine : L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de Bosnie-Herzégovine dispose d’une variété de projets majeurs menés à terme et relatifs à la gestion des frontières, à la migration et à la traite des êtres humains. Début février 2013, je fus accueillie chaleureusement en ma qualité de nouvelle stagiaire dans le cadre du Programme VNU de mesures de prévention pour la santé des migrants. Cette opportunité fut une perspective nouvelle à mon expérience précédente dans la migration.

Des groupes de discussions dans les villes de Sarajevo, Bihać, Gradiška, Benja Luka ou Tuzla furent organisés par l’un des programmes de l’OIM Sarajevo. Ces rencontres furent mes premières grandes expériences en tant que nouvelle stagiaire du programme VNU. Ce fut non seulement une opportunité d’explorer des régions de Bosnie-Herzégovine mais aussi de rencontrer des membres du personnel de l’OIM sur le terrain.

Les discussions de groupes faisaient partie d’un projet relatif au VIH/sida (Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme) auxquelles participaient d’éventuels migrants, tels qu’étudiants, chauffeurs routiers ou travailleurs immigrés, qui couraient le risque de contacter des maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis ou le sida.

L’objectif principal de ces débats était d’évaluer, d’une part, la connaissance qu’avaient les gens en matière de maladies sexuellement transmissibles et, d’autre part, la provenance de ces informations. C’est sur la base de ces données que furent développé des manuels d’information à l’ intention des migrants.

En tant que Volontaire ONU stagiaire, participer à ces débats a été pour moi l’occasion de mieux comprendre l’ensemble du processus associé à l’organisation de groupes : recruter les participants, évaluer les connaissances et aboutir à des résultats.

L’autre partie intégrante du programme avec l’OIM est le Programme médical suédois, dont l’objectif est de renforcer les capacités locales du personnel médical et des institutions en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo.

L’une des activités quotidiennes du personnel de l’IOM dans le cadre de ce programme est d’assister les migrants au centre médical. C’est un long processus nécessitant des examens médicaux et des tests de dépistage du sida et de la syphilis. Le personnel aide également les participants à remplir leur demande de visa. Mon rôle est de préparer les documents et les formulaires médicaux puis les envoyer aux ambassades respectives.

Etre Volontaire ONU stagiaire avec l’IOM est très motivant. Chaque jour s’enrichit de nouvelles expériences et de nouveaux contacts. Le volontariat est, à mes yeux, le meilleur moyen de donner et de recevoir. Faire partie d’une communauté bénévole est gage de nouvelles opportunités et de développement d’un état d’esprit solide. Je ne peux pas imaginer un meilleur départ sur le plan personnel et professionnel.
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Biographie : Marketa Stodolova est née en République tchèque. C’est durant ses études sur le travail social et humanitaire à l’Université Palacky qu’elle entreprit des activités bénévoles. Une expérience qu’elle développa avec, entre autres, Shekel (Service communautaire pour les gens ayant des besoins particuliers) à Jérusalem (Israël) durant une année, et Caritas (Programme pour les refugiés) à Athènes (Grèce). Elle a récemment interrompu sa maitrise sur le travail social et l’assistance humanitaire internationale pour devenir Volontaire ONU stagiaire avec le programme de l’IOM Sarajevo en Bosnie-Herzégovine.