Créer des perspectives pour des communautés de Serbie plus résilientes

Avant de devenir Volontaire de l’ONU, j’ai passé huit ans au Commissariat pour les réfugiés et la migration du gouvernement de Serbie. J’y travaillais sur les questions de migration forcée, d’assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées dans leurs propres pays. Cette expérience m’a permis de comprendre en profondeur les raisons pour lesquelles il est essentiel d’apporter une réponse rapide aux questions de migration et m’a montré que, pour être efficace, cette réponse doit être suivie de projets de développement visant à appuyer la paix.

Je m’appelle Jelena Maric Lukovic. Je suis Volontaire de l'ONU nationale et je travaille en tant qu’assistante du Programme de résilience auprès du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Serbie.

« Du bleu au vert » à Haïti

Travailler comme Volontaire ONU au sein d’une organisation telle que la MINUSTAH est une expérience qui a changé ma vie. Je me sens motivé par les progrès effectués au niveau des performances environnementales des Nations Unies, grâce à notre équipe extrêmement motivée et créative qui travaille dur pour réduire l’impact environnemental de l’Organisation. Entre les systèmes de gestion de l’environnement et les campagnes d’information sur la gestion des déchets, notre rôle pour « passer du bleu au vert » est vital.

En tant que Volontaire ONU au poste d’assistant-ingénieur en environnement dans l’unité de respect de l’environnement (ECU) de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), je travaille auprès des composantes civile, militaire et policière de la Mission. L’objectif de la MINUSTAH est d’apporter un soutien au gouvernement haïtien dans la stabilisation du pays et, pour ce faire, la Mission s’engage à réaliser ses activités d’une façon respectueuse de l’environnement.

Avec Partenaires pour la prévention, les Volontaires ONU luttent contre la violence à l’encontre des femmes et des filles dans les communautés locales

La violence à l’encontre des femmes et des filles est un problème majeur auquel les membres du programme Partenaires pour la prévention et les Volontaires des Nations Unies se sont attaqués en Asie et dans le Pacifique. Ensemble, ils s’efforcent de changer les mentalités et luttent de façon préventive contre la violence en empêchant qu’elle se produise plutôt qu’en intervenant uniquement une fois que le mal est fait.

Pas moins de 68 % des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans en Asie et dans le Pacifique sont confrontées à une forme ou une autre de violence durant leur vie. Il s’agit de l’une des proportions les plus élevées constatées dans le monde entier.

Réduction des risques de catastrophe et résilience : la valeur ajoutée du volontariat au sein des communautés

Depuis le tsunami qui a eu lieu dans l’Océan Indien en 2004, les Volontaires des Nations Unies travaillent sans relâche afin de proposer de nouvelles stratégies permettant de faire face aux catastrophes. Le travail qu’ils ont accompli a fait évoluer les politiques, renforcé la sensibilisation et contribué à améliorer les structures de soutien dans les pays touchés par ces événements.

Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) soutient la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe aux fins du renforcement de la résilience en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique depuis 2014.

Après le séisme survenu en Équateur, des Volontaires ONU aident à la reconstruction des communautés

Après le séisme de magnitude 7.8 qui a frappé l’Équateur en avril 2016, affectant la vie d’environ 720 000 personnes et forçant 30 000 victimes à se réfugier dans des campements temporaires, les Volontaires des Nations Unies sont venus prêter main forte aux agences de onusiennes grâce à la mobilisation rapide de 29 Volontaires ONU nationaux et trois Volontaires ONU internationaux. Ils ont participé à l’intervention d’urgence, la plupart d’entre eux dans les zones directement touchées par le séisme.

Mobilisation rapide de Volontaires ONU

Consolider l’égalité des sexes dans la Bande de Gaza

Dans la Bande de Gaza, en Palestine, le taux de chômage est de 42%. Le problème est dû en partie au conflit persistant, qui ne permet pas d’assurer une activité économique stable, en dépit des opérations de secours internationales et nationales. Une autre raison pouvant expliquer ce taux est le manque de participation des femmes à l’économie et aux actions de secours. Le sondage réalisé en 2009 par le groupe inter-agences sur le Genre a révélé que 93% des femmes chefs de famille n’avaient jamais participé au processus de secours.

Des opportunités pour tous

À Gaza, de l’éducation jusqu’à l’embauche, les opportunités ne sont pas égalitaires entre les hommes et les femmes. Toutefois, grâce à des programmes mis en place par le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), la situation change progressivement. Ensemble, ils font la promotion de l’égalité des sexes à Gaza par le biais du volontariat et de la participation des femmes. Actuellement, 60 Volontaires de l’ONU sont déployés en Palestine, dont 26 femmes.

En Inde, les coordinateurs de jeunesse entrent en contact avec les personnes marginalisées.

L’Inde, le pays ayant la population de jeunes la plus grande du monde – plus de 350 millions – est à la croisée des chemins. La jeunesse de ce pays est une ressource sans pareille pour l’innovation et le leadership, ainsi qu’un moteur potentiel pour assurer le progrès économique et social et pour booster le développement de l’Inde. L’exploitation de son énergie et de son enthousiasme par le biais du volontariat exigera un investissement en termes d’éducation et de santé, de même que des mécanismes pour les mettre en œuvre, à l’échelle du pays.

En 2013, le programme VNU, le gouvernement indien et le PNUD ont lancé une initiative phare afin d’aider les jeunes à exploiter au maximum leur potentiel social, économique et humain, tout en développant leur sens de l’engagement civique par la participation de la jeunesse aux objectifs de développement durable.

Développer les compétences professionnelles de la jeunesse au Lesotho grâce à des centres pour les jeunes gérés par des volontaires

Au Lesotho, comme dans beaucoup d’autres régions du monde, la jeunesse doit faire face à de nombreux problèmes. Un taux de chômage élevé (35%), la difficulté d’accès à une éducation de qualité, l’inégalité entre les sexes et des risques importants liés à la pandémie de VIH/SIDA touchent fortement les jeunes au Lesotho, ne leur laissant que peu d’opportunités.

Afin d’améliorer la condition de la jeunesse dans ce pays, un partenariat d’envergure a vu le jour entre le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), le Conseil national des jeunes du Lesotho, le Bureau de la direction de la jeunesse auprès du Ministère pour la Jeunesse, et des organisations de volontaires en lien avec la jeunesse au Lesotho.

Réponse du programme VNU aux conséquences régionales de la crise en Syrie

En 2016, le déploiement de plus de 400 Volontaires des Nations Unies internationaux et nationaux pour faire face aux flux migratoires de réfugiés et de migrants dans les pays limitrophes de la Syrie et en Europe est un exemple flagrant de la souplesse du programme VNU pour répondre à la crise syrienne.

Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) continue à prouver sa capacité à réunir le développement contemporain et les défis liés à la paix. En 2016, la réponse du programme VNU face aux flux migratoires de réfugiés et de migrants a mis en valeur cette souplesse et cette capacité d’action rapide par le déploiement de centaines de Volontaires des Nations Unies soutenant les initiatives humanitaires et de développement, favorisant les réfugiés syriens et leurs communautés d’accueil.

Répondre aux flux migratoires de réfugiés et de migrants en Europe

Le programme « Jeunesse pour les ODD » permet aux jeunes de participer au développement durable en Amérique latine

Grâce au programme « Jeunesse pour les ODD » (Youth for the SDGs), le programme VNU forme et dynamise des jeunes citoyens de cinq pays d’Amérique latine, et leur permet ainsi d’engager et de participer à des discussions, ainsi que d’échanger sur leurs expériences au sujet des objectifs de développement durable (ODD) dans leurs communautés.

Le volontariat encourage l’engagement des jeunes, le leadership et la participation

En Amérique latine et dans les Caraïbes, les 15-24 ans représentent 20 % de la population. Il s’agit du pourcentage de jeunes le plus élevé jamais relevé. De plus, les statistiques sont désastreuses : 35 millions de ces jeunes ne sont jamais allés à l’école, 39 % vivent dans la pauvreté et 25 % sont au chômage.